python-docs-fr/CONTRIBUTING.rst

32 KiB

Guide de contribution à la documentation

Prérequis

Outils souhaitables

Pour pouvoir participer à la traduction en commun, il est souhaitable d'installer :

Outils facultatifs

De plus, il peut être utile de s'équiper d'utilitaires pour faciliter la manipulation des fichiers .po et la traduction.

Poutils est un paquet PyPI qui regroupe un certain nombre d'outils liés à la traduction. Dans un environnement disposant de Python 3.7 ou plus, installez-le avec :

python3 -m pip install poutils

Dans notre cas, les utilitaires de Poutils qui nous intéressent sont :

Pospell

Vérificateur d'orthographe fondé sur Hunspell. make spell exécute Pospell. Pour l'utiliser, il vous faut installer Hunspell. Attention, dans Debian notamment (et ses dérivés comme Ubuntu), il existe plusieurs dictionnaires français qui diffèrent en raison de l'orthographe réformée. Installez celui qui contient les deux orthographes avec :

sudo apt install hunspell hunspell-fr-comprehensive

Potodo

Permet d'identifier les parties de la documentation qu'il reste à traduire. make todo fait appel à Potodo.

Pogrep

Permet de rechercher dans la documentation des termes. Utile si on a un doute sur comment traduire un terme ou chercher la traduction d'un terme dans d'autres fichiers. Pour connaître les options disponibles, tapez :

pogrep --help

Powrap

Formateur de fichier .po. C'est l'outil qui se cache derrière make wrap.

Padpo (beta)

Analyseur de code qui encapsule notamment Grammalecte et qui vérifie la grammaire, l'orthographe et la syntaxe des fichiers .po.

Configuration des outils

Configuration de Poedit

  • N'oubliez pas de configurer votre nom et votre adresse de courriel (Édition → Préférences → Général).
  • Vérifiez également qu'il est configuré pour passer à la ligne à 79 caractères (Édition → Préférences → Avancé → Passer à la ligne à 79).

Configuration de Git (rendre plus lisible l'affichage des modifications)

Le résultat de git diff est souvent encombré de changements inutiles de numéros de ligne, comme :

-#: ../Doc/library/sys.rst:406
+#: ../Doc/library/sys.rst:408

Pour dire à Git que ce ne sont pas des informations utiles, vous pouvez faire ce qui suit après vous être assuré que ~/.local/bin/ se trouve dans votre PATH.

cat <<EOF > ~/.local/bin/podiff
#!/bin/sh
grep -v '^#:' "\$1"
EOF

chmod a+x ~/.local/bin/podiff

Allez ensuite dans le répertoire du dépôt récupéré (python-docs-fr) et faites :

git config diff.podiff.textconv podiff

Pas d'inquiétude, cela ne change la façon dont Git affiche les changements que sur les fichiers de la traduction, sans incidence sur les autres.

Première étape : créer et peupler son dépôt

Si ce n'est pas déjà fait, créez un compte sur le serveur Git de l'AFPy. Puis, allez sur le dépôt python-docs-fr et cliquez sur le bouton « Bifurcation » en haut à droite. Vous créez ainsi sur Gitea une copie privée du projet où vous avez le droit de faire des modifications.

À ce stade, il est recommandé, bien que facultatif, de vous créer une clé SSH si vous n'en avez pas encore, et de l'ajouter à votre compte Gitea. Pour générer la clé, consultez le guide de GitLab ou celui de GitHub. Pour l'ajouter à votre compte Gitea, il suffit d'aller dans le menu de votre compte en haut à droite et de cliquer sur « Configuration », puis d'aller dans l'onglet « Clés SSH / GPG », et de copier la clé SSH.

Si vous le préférez, vous pouvez également vous passer de cette configuration et utiliser le HTTPS à la place du SSH. Néanmoins, sachez que vous devrez taper votre nom d'utilisateur et votre mot de passe Gitea à chaque fois que vous ouvrez ou modifiez une contribution.

Enfin, faites une copie locale du dépôt sur votre ordinateur afin de pouvoir éditer les fichiers, avec ces commandes :

# Clonez votre copie sur Gitea avec `git` en utilisant SSH :
git clone git@git.afpy.org:VOTRE_NOM_DE_COMPTE_GITEA/python-docs-fr.git

# ... ou bien avec HTTPS :
git clone https://git.afpy.org/VOTRE_NOM_DE_COMPTE_GITEA/python-docs-fr.git

# Allez dans le répertoire cloné
cd python-docs-fr/

# Ajoutez le dépôt officiel (nommé upstream),
# ceci permet à `git` de savoir quoi et où est *upstream*
git remote add upstream https://git.afpy.org/AFPy/python-docs-fr.git

Deuxième étape : choisir et réserver le fichier sur lequel travailler

Note liminaire

Il est vivement conseillé de ne pas travailler sur fichiers des répertoires c-api/, whatsnew/, distutils/ et install/ :

  • c-api/ car c'est une partie très technique ;
  • whatsnew/ car les anciennes versions de Python sont pour la plupart obsolètes et leurs journaux de modifications ne sont pas les pages les plus consultées ;
  • distutils/, install/, et quelques autres parties qui seront bientôt obsolètes. De manière générale, il n'est pas utile de traduire un module que sa documentation mentionne comme obsolète.

Trouver un fichier sur lequel travailler

Pour vous aiguiller dans votre choix, vous pouvez utiliser potodo, un outil recherchant des fichiers .po à traduire. Une fois installé, utilisez la commande make todo dans votre clone local.

La liste renvoyée contient tous les fichiers qui ne sont pas encore complètement traduits. Vous pouvez choisir n'importe quel fichier non réservé dans la liste renvoyée (notez que ceux mentionnés plus haut sont automatiquement exclus).

Vous pouvez commencer par des tâches faciles comme réviser les entrées fuzzy pour aider à garder la documentation à jour (trouvez-les à l'aide de make fuzzy). Une entrée fuzzy correspond à une entrée déjà traduite mais dont la source en anglais a été modifiée depuis (correction orthographique, changement d'un terme, ajout ou suppression d'une phrase…). Elles sont généralement plus « faciles » à traduire.

Vous pouvez également relire des entrées déjà traduites pour vous faire une idée, et passer ensuite à la traduction de celles qui ne le sont pas encore.

Nous vous conseillons de choisir, si possible, un fichier traitant d'un sujet que vous maîtrisez, cela vous aidera grandement à produire une traduction de bonne qualité.

Si c'est votre première contribution, commencez par une toute petite traduction, de quelques paragraphes maximum, pour vous familiariser. Il n'est pas nécessaire de terminer un fichier lorsqu'on le commence, vous pouvez donc prendre n'importe quel fichier, mais ne traduire que quelques paragraphes.

Réserver le fichier

Chaque fois que vous commencez un nouveau fichier, suivez cette procédure.

Une fois que vous avez choisi un fichier sur lequel travailler vous pouvez nous le signaler par différents moyens :

  • Soit en ouvrant un ticket sur Gitea en indiquant dans le titre Je travaille sur DOSSIER/FICHIER.po (par exemple « Je travaille sur library/sys.po »).

Ceci permet à potodo de détecter via l'API Gitea les fichiers .po réservés dans les tickets et les demandes d'ajout.

Création de la branche de traduction

Chaque fois que vous commencez un nouveau fichier, suivez cette procédure.

Vous êtes maintenant prêt. Pour travailler, nous avons besoin d'une branche, basée sur une version à jour (fraîchement récupérée) de la branche « upstream/3.11 ». On met donc à jour notre version locale.

git fetch upstream

On crée ensuite la branche, en la basant sur « upstream/3.11 », fraîchement récupérée. Il est pratique de nommer cette branche en fonction du fichier sur lequel on travaille. Par exemple, si vous travaillez sur « library/sys.po », vous pouvez nommer votre branche « library-sys ».

git switch -c library-sys upstream/3.11

Troisième étape: Traduction

Avec Poedit

Ici, remplacez « library/sys.po » par le fichier que vous avez choisi précédemment.

poedit library/sys.po

Ou lancez simplement Poedit puis « Fichier » → « Ouvrir ».

Il n'est pas obligatoire de terminer un fichier, ni de le travailler de haut en bas, chacun traduit ce qu'il souhaite. Cependant évitons de changer plus de 200 lignes par pull request (pour le confort des relecteurs). Faire plusieurs pull requests est bien sûr autorisé.

Vérifications après traduction

Après avoir modifié les fichiers, vérifiez que vous respectez les conventions du projet. Pour vous y aider, la commande :

make verifs

vérifie la longueur des lignes et l'orthographe (mais pas la grammaire, pour cela utilisez padpo (beta)). En cas de doute, un glossaire répertorie déjà les traductions retenues pour certains termes techniques ou faux amis en anglais.

Si make verifs trouve des problèmes de longueurs de ligne, vérifiez votre configuration poedit (Édition → Préférences → Avancé → Passer à la ligne à 79) ou utilisez make wrap.

Une fois la traduction finie, il faut compiler la documentation, c'est-à-dire générer les fichiers HTML affichés par le site, pour les relire. Si la commande précédente s'est exécutée sans erreur, la compilation ne devrait pas échouer.

make

Vérifiez alors le rendu de la traduction « en vrai ». Lancez un serveur de documentation local :

make htmlview

La documentation est publiée à l'adresse http://localhost:8000/library/sys.html.

Attention: le port TCP/8000 ne peut être changé, il convient d'arrêter tout service qui écouterait sur celui-ci.

Vous pouvez recommencer les étapes de cette section autant de fois que nécessaire.

Poedit donne beaucoup d'avertissements, par exemple pour vous informer que « la traduction devrait commencer par une majuscule » car c'est le cas pour la source. Ces avertissements ne sont pas tous fondés. En cas de doute, affichez et relisez la page HTML produite avec make htmlview.

Quatrième étape : publier sa traduction

Une fois que le make verifs ne lève pas d'erreur et que vous êtes certains de bien respecter les Conventions de traduction, vient le moment d'envoyer votre travail sur le dépôt local.

  • git add place nos modifications dans l'index de Git en attendant d'être propagées dans le dépôt local.
git add library/sys.po
  • git commit permet de les propager :
git commit --message "Traduction de library/sys.po"  # Ou un autre message plus inspiré :)

Poussez ensuite vos modifications sur votre bifurcation (fork) avec git push. Le -u n'est utile qu'une fois pour que votre client git se souvienne que cette branche est liée à votre bifurcation (et donc que vos futurs git pull et git push sachent quoi tirer).

git push --set-upstream origin

Sur Gitea

La commande précédente vous affiche un lien pour ouvrir une demande d'ajout sur Gitea. Si vous l'avez manqué, allez simplement sur https://git.afpy.org/AFPy/python-docs-fr/pulls et cliquez sur le bouton « Nouvelle demande d'ajout ».

Mettez dans le commentaire de la demande d'ajout le texte suivant : « Closes #XXXX » où XXXX est le numéro du ticket Gitea créé pour réserver le fichier traduit. Cela permet à Gitea de lier la demande d'ajout au ticket de réservation.

Il peut arriver que vous ayez besoin de reprendre votre demande d'ajout sur votre ordinateur après avoir fait des modifications en ligne sur Gitea, par exemple lorsque Gitea vous offre la possibilité de faire un commit automatique contenant les suggestions proposées pendant la revue. Cela fonctionne bien, mais le résultat n'est pas toujours accepté par powrap. Si cela arrive, vous pouvez récupérer le commit fait par Gitea puis relancer powrap :

git pull
powrap <fichier.po>
git add <fichier.po>
git commit -m "Formatage après commit automatique"
git push

Vous avez peut-être remarqué que cela ressemble à un triangle, avec un segment manquant :

  • vous récupérez depuis upstream (le dépôt commun public sur Gitea) ;
  • vous poussez sur origin (votre clone sur Gitea).

C'est le travail de quelqu'un d'autre d'ajouter le dernier segment, de votre origin au upstream public, pour « boucler la boucle ». C'est le rôle des personnes qui fusionnent les demandes d'ajout après les avoir relues.

Vous avez peut-être aussi remarqué que vous n'avez jamais commité sur une branche de version (3.9, 3.10, etc.), seulement récupéré les modifications à partir d'elles.

Toutes les traductions sont faites sur la dernière version. Nous ne traduisons jamais sur une version plus ancienne. Par exemple, si la dernière version de python est Python 3.10, nous ne voulons pas traduire directement sur la version Python 3.6. Si nécessaire, les traductions seraient rétroportées sur les versions les plus anciennes par l'équipe de documentation.

Conventions

Certaines conventions ont été édictées pour homogénéiser la traduction. Il faut suivre les règles de style imposées, les règles rst et les traductions déjà définies dans le glossaire.

Style

Une bonne traduction est une traduction qui transcrit fidèlement l'idée originelle en français, sans rien ajouter ni enlever au fond, tout en restant claire, concise et agréable à lire. Les traductions mot-à-mot sont à proscrire et il est permis — même conseillé — d'intervertir des propositions ou de réarranger des phrases de la documentation anglaise, si le rythme l'exige. Il faut aussi chercher des équivalents français aux termes techniques et aux idiotismes rencontrés, et prendre garde aux anglicismes.

Utilisation du futur

Dans la description du comportement de Python (au sens large, c'est-à-dire l'interpréteur lui-même mais aussi toutes les bibliothèques), la version originale utilise souvent le futur : « if you do this, it will produce that… ». En français, l'utilisation du présent convient tout à fait et le présent est souvent plus facile à lire : « si vous faites ceci, il se produit cela… ». On ne conserve le futur que si la seconde proposition se situe réellement dans le futur (par exemple, on peut penser qu'un processus de compilation n'est pas immédiat) ou pour des raisons de concordance des temps.

Utilisation du conditionnel

La version originale est très polie envers le lecteur ; elle lui intime rarement des obligations, préférant employer « you should ». Cependant, en français, il est d'usage d'être plus direct pour être correctement compris : « vous devez ». Vous devriez est en effet généralement compris comme quelque chose dont on peut de temps en temps se passer, alors que c'est très rarement le cas pour les « you should » de cette documentation. De la même manière, « can » est souvent mieux traduit sans introduire de notion de possibilité, en particulier quand la phrase est à la voix passive ; la phrase « these objects can be accessed by… » se traduit mieux par « on accède à ces objets en… ».

Utilisation du masculin

Dans un souci de lisibilité et en accord avec la préconisation de l'Académie française, nous utilisons le masculin pour indiquer un genre neutre. Par exemple : l'utilisateur ou le lecteur.

Règles rst

Prototypes et exemples

Il ne faut pas traduire le nom des éléments de la bibliothèque standard (noms de fonctions, paramètres de ces fonctions, constantes, etc.) mais les laisser tels quel, entourés d'astérisques dans les blocs de texte. Si la documentation contient des exemples, vous pouvez traduire les noms utilisés, en prenant garde d'être cohérent. Vous pouvez ainsi traduire :

def sample_function():
   result = thread.join(timeout=...)
   ...

en

def fonction_exemple():
   resultat = thread.join(timeout=...)
   ...

mais pas en

def fonction_exemple():
   resultat = fildexécution.attendre(délai=...)
   ...

Liens hypertextes

Il faut transformer les liens hypertextes qui redirigent vers une page dont il existe une version française (c'est notamment très souvent le cas pour les articles de Wikipédia). Modifiez le lien et sa description dans ce cas. Si aucune traduction de la cible n'existe, ne traduisez pas la description. Par exemple, `Conway's Game of Life <https://en.wikipedia.org/wiki/Conway%27s_Game_of_Life>`_ doit devenir `Jeu de la vie <https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_la_vie>`_.

Balises

Ne traduisez pas le contenu des balises comme :ref:... ou :class:.... Vous devez cependant traduire les balises :term:..., qui font référence à une primitive ou un concept défini dans le glossaire Python. La syntaxe est :term:`nom_français <nom_anglais>`. Par exemple, traduisez:

:term:`dictionary`

en:

:term:`dictionnaire <dictionary>`

Comme le glossaire est déjà traduit, il y a forcément une correspondance à chaque terme que vous pouvez rencontrer.

Glossaire

Afin d'assurer la cohérence de la traduction, voici quelques termes fréquents déjà traduits. Une liste blanche de noms propres, comme « Guido », « C99 » ou de certains anglicismes comme « sérialisable » ou « implémentation», est stockée dans le fichier dict à la racine du projet. Vous pouvez y ajouter une entrée si cela est nécessaire. Si vous devez absolument utiliser un mot anglais, mettez-le en italique (entouré par des astérisques).

Pour trouver facilement comment un terme est déjà traduit dans la documentation, vous pouvez utiliser pogrep.

Terme Traduction
-like -compatible
abstract data type type abstrait
argument argument (à ne pas confondre avec paramètre)
backslash antislash, backslash
backtrace trace d'appels, trace de pile
backport rétroporter
base class classe mère
bound lier
bug bogue
built-in natif
bytecode code intermédiaire
callback fonction de rappel
call stack pile d'appels
caught (exception) interceptée
code points points de code
daemon daemon
debugging débogage
deep copy copie récursive (préféré), ou copie profonde
double quote guillemet
deprecated obsolète

e.g.

p. ex. (on n'utilise pas l'anglicisme « e.g. », lui-même issu du latin exempli gratia). On sépare les deux mots par une espace insécable pour éviter les retours à la ligne malheureux.

et al.

et autres, à accorder suivant le contexte

export exportation
expression expression
framework cadriciel
frozen package or set paquet ou ensemble figé
garbage collector ramasse-miettes
getter accesseur

i.e.

c.-à-d. (on n'utilise pas l'anglicisme « i.e. », lui-même issu du latin id est)

identifier identifiant
immutable immuable
import importation

index

indice (en particulier quand on parle de chaînes de caractères)

installer installateur
interpreter interpréteur
keyword mot clé
keyword argument argument nommé
library bibliothèque

list comprehension

liste en compréhension (liste en intension est valide, mais nous ne l'utilisons pas)

little-endian, big-endian

petit-boutiste, gros-boutiste

mixin type type de mélange
mutable mutable

namespace

espace de nommage (sauf pour le XML où c'est espace de noms)

parameter paramètre
parse, parser analyser, analyseur syntaxique
pickle (v.) sérialiser
prompt invite
raise lever
regular expression expression rationnelle, expression régulière

return

renvoie, donne (on évite « retourne » qui pourrait porter à confusion)

roughly

approximativement, à peu près (on ne traduit pas « roughly equivalent » par « sensiblement équivalent »)

setter mutateur
simple quote guillemet simple
slot emplacement
socket connecteur ou interface de connexion
sort trier (préféré), ordonner, classer
specify définir, préciser (plutôt que « spécifier »)
statement instruction
subprocess sous-processus

support

prendre en charge, implémenter (« supporter » n'a pas le même sens en français)

token (parsing) lexème
thread fil d'exécution
traceback trace d'appels, trace de pile

tuple

n-uplet (avec n en italique), on peut traduire 2-tuple par « paire » ou « couple », 3-tuple par « triplet », 4-tuple par « quadruplet » etc.

typically

normalement, habituellement, comme d'habitude (plutôt que « typiquement »)

underscore tiret bas, underscore, sous-tiret
whitespace caractère d'espacement

Ressources de traduction

L'utilisation de traducteurs automatiques comme DeepL ou semi-automatiques comme reverso est proscrite. Les traductions générées sont très souvent à retravailler, ils ignorent les règles énoncées sur cette page et génèrent une documentation au style très « lourd ».

Caractères spéciaux et typographie

La touche de composition

Cette touche, absente par défaut des claviers, permet de saisir des caractères spéciaux en combinant les caractères déjà présents sur le clavier. C'est à l'utilisateur de définir la touche de composition.

Avec une touche de composition, vous pouvez utiliser les compositions suivantes :

  • Compose < < donne «
  • Compose > > donne »
  • Compose SPACE SPACE donne une espace insécable
  • Compose . . . donne

Comme vous l'avez noté, presque toutes les compositions sont intuitives, vous pouvez donc en essayer d'autres et elles devraient tout simplement fonctionner :

  • Compose C = donne
  • Compose 1 2 donne ½
  • Compose ' E donne É
  • etc.

Comment définir la touche de composition ?

Cela dépend de votre système d'exploitation et de votre clavier.

⇒ Sous Linux, Unix et *BSD (tel OpenBSD), vous pouvez la configurer à l'aide de l'outil graphique de configuration de votre clavier ou avec dpkg-reconfigure keyboard-configuration (pour Ubuntu ou Debian et distributions assimilées).

À tout le moins, vous pouvez configurer votre fichier ~/.Xmodmap pour ajouter l'équivalent de :

# key Compose
keycode 115 = Multi_key

Utilisez xev pour connaître la bonne correspondance de la touche que vous voulez assigner !

Ensuite, dans votre fichier ~/.xsession, ajoutez :

# Gestion des touches clavier
xmodmap $HOME/.Xmodmap

⇒ Sous X, avec un bureau graphique, tel que Gnome, ou Xfce, il faut aller modifier dans les « Paramètres » → « Clavier » → « Disposition » → « Touche composée ». Pour finir, redémarrez votre session.

⇒ Sous Windows, vous pouvez utiliser wincompose.

Le cas de « --- », « -- », « ... »

La version anglaise utilise les smartquotes, qui fonctionnent en anglais, mais causent des problèmes dans d'autres langues. Nous les avons donc désactivées (voir #303) dans la version française.

Les smartquotes sont normalement responsables de la transformation de -- en en-dash (), de --- en em-dash (), et de ... en ellipses .

⇒ Si vous voyez : | « -- » ou « --- » : faites Compose - - - | « ... » : faites Compose . . .

Le cas de « "…" »

Les guillemets français « et » ne sont pas identiques aux guillemets anglais ". Cependant, Python utilise les guillemets anglais comme délimiteurs de chaîne de caractères. Il convient donc de traduire les guillemets mais pas les délimiteurs de chaîne.

⇒ Si vous voyez : | « "…" » : faites Compose < < ou Compose > >

Le cas de « :: »

Du point de vue du langage reStructuredText (ou rst) utilisé dans la documentation nous voyons soit « bla bla:: », soit « bla bla. :: ».
:: collé à la fin d'un mot signifie « affiche : et introduit un bloc de code », mais un :: après une espace signifie « introduit juste un bloc de code ».

En français, nous mettons une espace insécable devant nos deux-points, comme : « Et voilà : ».

⇒ Traduisez mot deux-points deux-points par mot espace-insécable deux-points deux-points.

Pour saisir une espace insécable faites Compose SPACE SPACE

Les doubles-espaces

La documentation originale comporte beaucoup de doubles-espaces. Cela se fait en anglais, mais pas en français. De toute manière, ils passent ensuite à une moulinette et le rendu des espaces est délégué au HTML et au PDF, qui n'en tiennent pas compte. Nous avons décidé de ne rien changer pour les doubles-espaces coté traduction : nous ne les retirons pas et ce n'est pas grave si des traducteurs en retirent par accident.

Les énumérations

Chaque paragraphe d'une énumération introduite par un deux-point doit se terminer par un point-virgule (bien entendu précédé d'une espace insécable) quelle que soit sa ponctuation interne. Seul le dernier paragraphe de l'énumération s'achève par un point ou, si la phrase continue après l'énumération, une virgule. Si l'un des paragraphes est lui-même une énumération, chacun des sous-paragraphes se termine par une virgule et le dernier par un point-virgule.

Par exemple :

  • le premier paragraphe de l'énumération ;
  • le deuxième paragraphe, lui aussi une énumération :
    • premier sous-paragraphe,
    • second sous-paragraphe ;
  • le dernier paragraphe.

Malheureusement Poedit n'aime pas les différences de ponctuation finales entre un paragraphe et sa traduction ; il faut passer outre ses avertissements. Vous pouvez aussi rajouter un commentaire dans le fichier .po pour avertir les traducteurs suivants et éviter qu'ils ne « corrigent » par erreur ces avertissements.

Migration vers Gitea

En novembre 2022, le dépôt de cette traduction a migré de GitHub à une instance de Gitea hébergée par l'AFPy. Si vous contribuiez auparavant sur GitHub, voici comment s'y prendre pour la migration :

  • Suivez le guide plus haut pour faire une bifurcation (fork) du dépôt sur Gitea. De manière facultative mais recommandée, ajoutez votre clé SSH à votre profil Gitea comme expliqué ci-dessus (vous aviez probablement une clé sur GitHub, auquel cas il suffit de réutiliser la même, qui doit se trouver dans le fichier ~/.ssh/id_ed25519.pub ou un nom similaire).

  • Exécutez ces deux commandes pour mettre à jour votre dépôt local afin qu'il interagisse avec Gitea au lieu de GitHub :

    git remote set-url upstream https://git.afpy.org/AFPy/python-docs-fr.git
    git remote set-url origin git@git.afpy.org:VOTRE_NOM_DE_COMPTE_GITEA/python-docs-fr.git

    Si vous avez choisi d'utiliser le HTTPS à la place du SSH, remplacez la deuxième ligne par :

    git remote set-url origin https://git.afpy.org/VOTRE_NOM_DE_COMPTE_GITEA/python-docs-fr.git